Vers 1920, le parachute s’améliora, offrant une plus grande maîtrise du vol.
Vers
1930, on pensa à équiper les avions eux aussi de parachutes. Cela
fonctionna mais les appareils, prenant du poids, ce système ne fut pas
appliqué dans l'armée de l'Air mais simplement à titre expérimental. En
France, l'armée de l'Air commença réellement à donner une place
importante au parachutisme à partir de 1937.
-Fonctionnement du parachute en 1937.
Les différents organes du parachute:
-La calotte est la toile de soie du parachute, formée de douze
panneaux fixés entre eux par quatre tresses de soie parallèles au bord
d'attaque du parachute. Les bords de chaque panneau, renforcés par des
lisières (similaire à des ourlets), forment des lèvres. Elles laissent
donc passer un peu d'air à travers la calotte (par les ouvertures entre
les panneaux), ce qui supprime la rotation du parachute durant la
descente et diminue le choc qui se produisait à l'ouverture lorsque la
calotte était entièrement cousue.
-Les lisières prolongées de quarante centimètres au-delà de la
cheminée centrale de la calotte sont cousues ensemble. A cette extrémité
sont ménagées deux boucles. A une de ces boucles est fixé un petit
parachute (70 cm de diamètre) appelé parachute extracteur commandé par
un puissant ressort lui permettant de sortir par ouverture commandée.
A
l'autre boucle est suspendu un câble fixé par ailleurs au bas des
suspentes. Il supporte un ou plusieurs cercles d'amorçage permettant
l'extraction du parachute principal en bouchant lors de l'ouverture de
la calotte la cheminée centrale.
-Douze suspentes sont fixées au bord d'attaque (bord inférieur) de la
calotte. Elles sont réunies en boucle pour l'attache à l'amortisseur de
choc. Ce dernier est composé de sangles disposées pour se déchirer en
leur milieu. L'extrémité de chacune d'elles sont attachées aux suspentes,
l'autre à la ceinture du parachutiste. Il est destiné à amortir le choc
lors de l'ouverture du parachute. Il est bien entendu qu'une autre
sangle relie l'extrémité des suspentes au parachutiste.
Le
tout est plié dans un sac de toiles fermés par deux rabats reliés par
une ficelle. Ce sac est fixé au dos de l'homme par des bretelles et une
ceinture.
-La descente:
Dès
l'altitude de 250 mètres, l'homme peut sauter en toute sécurité hors de
l'avion. Le parachute est alors déclenché soit automatiquement, soit
manuellement.
En
ouverture automatique, un câble fixé d'une part à l'avion, et de
l'autre au parachute, libère celui-ci. L'air, dirigé sous la calotte par
les cercles d'amorçage, l’empêchant de sortir par la cheminée centrale
la déploie à son tour. Les suspentes se raidissent. A ce moment, les
sangles de l'amortisseur de choc cèdent les unes après les autres,
amortissant donc le choc de l'ouverture du parachute. Dès lors la descente
commence.
En
ouverture commandée, il n'y a pas de câble d'extraction. Lorsqu'il le
souhaite durant sa chute, le parachutiste actionne une poignée de
déclenchement. Cette manœuvre tire un câble qui, par l'intermédiaire
d'un couteau à guillotine, tranche la ficelle qui relie les deux rabats
de toile du sac. Aussitôt, le parachute extracteur projeté par son
ressort se déploie, entraînant la calotte, et la descente se poursuit
comme dans le cas d'une ouverture automatique.
Juste
avant d'atterrir, le parachutiste lève les bras, empoigne les suspentes
et opère une traction qui lui permet d'amortir quelque peu le choc avec
le sol.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire