Après la Seconde Guerre mondiale le parachutisme sportif commença à se développer.
Utilisant
au début les mêmes parachutes que l'armée, ceux-ci changèrent
rapidement pour s'adapter à des pratiques et à un usage légèrement
différents.
En
effet, les parachutistes militaires sont largués à faible altitude,
avec un grand poids en matériel, et avec un dispositif d'ouverture
automatique (sauf pour certains commandos) tandis que les sportifs se
lancent à plus haute altitude, font des figures à plusieurs, commandent
eux-mêmes l'ouverture du parachute, visent un point très précis. Le parachutisme devint alors une discipline à part entière.
En
1959 et 1960, Joseph Kittinger effectua une série de quatre sauts. Le
dernier saut, effectué le 16 août 1960, enregistra quatre records :
-le saut en parachute le plus haut (d’une altitude de 31 300 mètres);
-la plus haute ascension en ballon;
-la plus longue chute libre (ayant duré quatre minutes et demie);
-la plus grande vitesse atteinte par un être humain dans l’atmosphère (avec une pointe de vitesse de 988 km/h).
Dans
les années 1980, pour une meilleure pratique du parachutisme sportif,
le parachute classique commence à laisser la place à un parachute à
voile rectangulaire.
De
grandes unités parachutistes furent surtout utilisées dans l'armée
française de façon intensive durant les guerres de décolonisation
(guerre d'Indochine, guerre d'Algérie, campagne de Suez)
À
partir des années 1960, les troupes aéroportées furent de plus en plus
utilisées comme infanterie héliportée, tout d'abord dans l'armée
française puis dans l'US Army durant la guerre du Viêt Nam.
En 1978, le sauvetage de Kolwezi fut le dernier grand assaut parachuté effectué par les forces françaises.
En 2003, durant l'opération "Libération de l'Irak", l'US Army effectua le plus grand parachutage d'assaut.
Aujourd'hui,
tous les militaires ont des parachutes à forme circulaire, mis à part
pour les commandos chargés de missions particulières (infiltration,
observation,...) qui préfèrent le parachute en forme d’aile. Les
parachutistes civils utilisent également ce dernier pour sa maniabilité,
sa possibilité de mieux piloter l'engin, de contrôler sa vitesse
horizontale ou verticale (on peut tomber comme une pierre puis se poser à
vitesse quasiment nulle), ou de faire des figures (tonneaux et
loopings).
Le
principe de base du parachute est donc toujours resté le même mais les
améliorations se sont portées au cours du temps sur les voilures, le
système d'ouverture de ces dernières ainsi que sur l'équipement du
parachutiste s'adaptant aux nouvelles technologies.
En
effet, les parachutes étaient en soie ou coton pour les premiers et
sont aujourd'hui en matériaux synthétiques, et le système d’ouverture et de rangement est plus fiable et pratique. De plus, le parachute
de secours, inventé depuis peu, prévient désormais des accidents.
Pour finir, on dispose aujourd'hui d'appareils précis pour contrôler les conditions du saut.
Notre problématique pour la suite du TPE va donc être:
Comment est-on parvenu à créer des parachutes plus sûrs et plus stables?
Dans cette fin de première partie nous allons voir l'aspect sportif du parachutisme. Puis dans une seconde partie nous allons étudier les variations des matériaux, les vecteurs forces et les facteurs météorologiques. Enfin nous expérimenterons nos recherches avec une expérience.
Notre problématique pour la suite du TPE va donc être:
Comment est-on parvenu à créer des parachutes plus sûrs et plus stables?
Dans cette fin de première partie nous allons voir l'aspect sportif du parachutisme. Puis dans une seconde partie nous allons étudier les variations des matériaux, les vecteurs forces et les facteurs météorologiques. Enfin nous expérimenterons nos recherches avec une expérience.
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